Qui sommes-nous ?
Les Sommets Virtuels de la Transition sont co-portés par l’Association des Professionnels en Conseil Climat Énergie et Environnement (APCC) et l’ADEME.
Le Sommet Virtuel du Climat est également co-porté par l’Association pour la transition Bas-Carbone (ABC) et la Fédération CINOV.
En fonction des différents sujets traités lors des sommets, ils bénéficient du soutien de sponsors et partenaires spécifiques à chaque secteur.
POURQUOI DE TELS ÉVÉNEMENTS ?
Les Sommets Virtuels de la Transition se veulent pragmatiques, orientés terrain. Nous souhaitons proposer aux entreprises, organisations, collectivités et territoires des contenus concrets et utiles, en rapport avec les problématiques qu’ils ou elles rencontrent dans leur parcours de transition écologique.
Vous l’aurez compris : lors des Sommets Virtuels de la Transition, pas de grands discours généraux et théoriques, mais des leviers d’actions, des retours d’expériences, des outils et des clés pour avancer !
Les Sommets Virtuels de la Transition, ce sont donc deux événements :
- Le Sommet Virtuel du Climat, dont la 3e édition a eu lieu du 19 au 30 juin 2023
- Le Sommet Virtuel de la Mobilité Durable, dont la 1ère édition a eu lieu du 18 au 29 mars 2024
QUELS CONTENUS ?
- L’apport d’expertise technique et la présentation d’outils accessibles à toutes et tous par des spécialistes des questions climat et mobilité durable pour les entreprises et les collectivités ;
- Le retour d’expérience concret de structures qui partageront leurs réussites et leurs méthodes pour surmonter d’éventuelles difficultés, ainsi que leurs solutions innovantes.
Des webconférences
Les webconférences des Sommets Virtuels de la Transition durent 1h30.
Elles font l’objet d’un processus de sélection distinct, via un appel à candidatures.
Les contenus des webconférences se doivent d’être non promotionnels. Les interventions doivent mettre l’accent sur des bonnes pratiques largement reproductibles.
Des ateliers en ligne
Les ateliers en ligne des Sommets Virtuels de la Transition durent 1h.
Ils sont proposés à la vente et toute structure peut en réaliser un, dans le respect des valeurs des événements.
Les contenus des ateliers peuvent faire la promotion de produits, marques, outils, méthodes, méthodologies et accompagnements portés par des structures à but lucratif.
Des stands virtuels
En complément du programme principal, les participants auront l’occasion de s’inscrire à des ateliers organisés de 11h à 13h, pendant lesquels les structures présentes au SVC leur présenteront leur savoir-faire et solutions dédiées.
NB : des créneaux d’ateliers sont encore disponibles ! RDV ici pour en savoir plus.
Les valeurs des SOMMETS VIRTUELS DE LA TRANSITION
Les valeurs et les positions défendues par les événements et leurs parties-prenantes sont les suivantes :
1/ Le changement climatique est réel et d’origine anthropique.
2/ Les conséquences probables du changement climatique sont gravissimes pour l’environnement et l’humanité et ne sont pas souhaitables.
3/ La transition écologique ou plus spécifiquement la transition vers une économie décarbonée est avant tout une démarche de progrès, par amélioration continue, visant à apporter une réponse globale aux enjeux climat, énergie, environnement et de santé à travers un changement du modèle de développement.
4/ Les enjeux climat doivent être intégrés au cœur des stratégies. La comptabilité carbone (en tant que diagnostic de base) doit adresser un périmètre qui inclut l’ensemble des flux, des dépendances et des leviers directs et indirects. Elle doit privilégier la collecte des données de flux physiques, avec une transparence du résultat et des hypothèses. Elle doit être suivie d’un plan de transition et alignée sur les objectifs de réduction sectoriels de la SNBC.
5/ Les nouvelles solutions logicielles de comptabilité carbone permettent de massifier le nombre d’organisations sensibilisées à une meilleure prise en compte des enjeux climat. Une vigilance particulière doit être portée à celles qui promettent un résultat en quelques clics via un algorithme, le plus souvent opaque. Ce dernier ne pourra jamais prétendre remplacer une méthode complète, utilisée par des acteurs formés aux enjeux de la transition bas carbone et impliquant la sensibilisation de l’ensemble des parties prenantes. Chaque brique a sa place, pour autant les pratiques commerciales et les communications trompeuses ne sont pas les bienvenues au même titre que le greenwashing.
6/ En dehors d’un périmètre global et planétaire, une entreprise, une collectivité ou un territoire ne peut pas se prévaloir d’être neutre en carbone. La neutralité carbone se définit comme un objectif collectif visant l’atteinte de l’équilibre entre les émissions issues de l’activité humaine et les séquestrations en dehors de l’atmosphère par les puits (les écosystèmes et les puits technologiques). Une entité, quelle qu’elle soit, ne peut donc que contribuer à un effort collectif vers une neutralité carbone. (Cf avis ADEME : Utilisation de l’argument de « neutralité carbone » dans les communications). Les actions de compensation ne viennent pas réduire physiquement les émissions de gaz à effet de serre, mais simplement compenser une partie de ces émissions. Il est préconisé de respecter certaines règles de bonnes pratiques : faire et rendre public un bilan des émissions GES, réductions et compensations ; choisir des projets de compensation labellisés ; privilégier des projets présentant des approches « développement durable » ; définir une juste combinaison de projets soutenus sur le sol national et à l’international ; communiquer de manière responsable.
7/ Les actions de réduction des émissions concrètes et significatives doivent être mises en œuvre prioritairement avant toute action de compensation.
1/ Les mobilités sont un enjeu multicritères, elles dépendent de l’organisation de la société dans sa globalité. Il n’est pas possible d’appréhender efficacement cette problématique sans prendre conscience de son intrication avec une multitude d’autres sujets.
2/ Les mobilités sont une conséquence du paradigme de société dans lequel nous vivons, le changement ne pourra pas se faire sans la redéfinition de nouvelles significations, de nouveaux imaginaires collectifs, de nouvelles valeurs motrices de l’humanité et des sociétés.
3/ En premier lieu, avant de réfléchir au choix d’une solution de mobilité, il convient d’interroger le sens et la pertinence des usages visés et de poser la question du besoin auquel répond la mobilité. La mobilité n’est pas un besoin en soi mais une stratégie pour répondre à un besoin.
4/ Réduire l’impact environnemental de la mobilité consiste avant tout à diminuer le nombre de déplacements, leur fréquence, et les distances parcourues. La mobilité la moins environnementalement impactante est celle que l’on ne fait pas. Dans un deuxième temps , c’est réduire l’énergie consommée et privilégier les systèmes de transport avec l’impact le plus faible.
5/ Il n’y a pas de réponse systématique ou unique à la question du choix de mobilité adaptée à un territoire ou un acteur. Il n’y a pas de solution miracle, mais chaque situation a sa réponse de mobilité qui doit être la mieux adaptée selon l’ensemble des critères environnementaux, sociaux, sociétaux et économiques propres à son cas.
Ces valeurs sont développées dans la publication de l’APCC : L’impact environnemental de la mobilité